AZF : dénouement ?

Seize ans après le drame d'AZF, le procès fleuve de cette catastrophe qui a fait 31 morts et 8 000 blessés a abouti après de multiples rebondissements (relaxe générale en 2009 et multiples appels) : la cour d’appel de Paris a ainsi condamné, le 30 octobre dernier, l’ancien directeur de l’usine située près de Toulouse, à 15 mois de prison avec sursis pour « homicide involontaire » et la société exploitante, Grande Paroisse, à l’amende maximale de 225 000 euros. On se souvient que, dès le début, plusieurs hypothèses avaient été émises, la piste de l’explosion accidentelle étant « concurrencée » par celle d’un attentat (le drame a eu lieu quelques semaines après l’attentat du World trade center en 2001). « Ce troisième procès n’a pas apporté de révélations, explique notre confrère Le Monde. Pour les victimes…, il s’agissait d’obtenir que la justice retienne le scénario d’une explosion (…), rendu possible par une mauvaise gestion des déchets de cette usine classée Seveso 2 ». Mais les condamnés se sont pourvus en cassation...

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