
Pollution : tueur mésestimé

Reste à charge

La prévention avant tout. La stratégie de santé du gouvernement est entièrement tournée vers la prévention. Sur le front du tiers payant, le projet a du plomb dans l'aile !
La prévention est l'une des priorités du gouvernement, comme l'a annoncé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn fin août. Concernant sa stratégie de santé, elle l'a axée sur le prévention et la promotion de la santé, partant du constat que « tous les ans, nombre de morts pourraient être évitées» : tabagisme, alcool, pathologies chroniques... Les principaux objectifs portent sur la promotion d'une alimentation saine et de l'activité physique, la prévention des maladies infectieuses, la lutte contre les conduites addictives, la promotion de la santé mentale, d'un environnement et de conditions de travail favorables à la santé, l'amélioration du dépistage et la prévention de la perte d'autonomie. Une attention particulière sera apportée aux enfants et aux jeunes. Les associations seront sollicitées sur la définition de cette stratégie. Une mission conjointe entre le ministère des Solidarités et de la santé et le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation devait être lancée en septembre afin de formuler des propositions de mise en oeuvre d'ici la fin de l'année. Un comité interministériel pour la santé sera réuni par le Premier ministre dans le courant du mois de novembre. La ministre a par ailleurs repris à son compte le projet de tiers payant initié par le précédent gouvernement mais a pris le soin de souligner qu'il serait «généralisable» c'est-à-dire facultatif. Comme le précédent projet n'était accompagné d'aucune sanction ni obligation, cela revient un peu au même sauf qu'Agnès Buzyn a conditionné sa mise en oeuvre à son bon fonctionnement technique «dans le courant 2018». Un enterrement de première classe.
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