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Plan santé : les mesures phares du projet

Mise en ligne 18/03/2019 Actualités Santé Articles

Loi Santé : les débats ont commencé, hier, 18 mars, à l’Assemblée nationale. Un amendement de France assos santé visant à garantir l’accès à un médecin traitant a été rajouté (lire ci-dessous). Un autre rendant obligatoire un « stage » dans les zones sous-dotées, appelées « désert médical » a également été ajouté. Résisteront-t-ils à l’examen ?

Le projet de loi Santé a été présenté par le gouvernement mi-février 2019. Il fait partie d’un plan plus large, Ma santé 2022, étalé sur tout le quin­quennat. Il vise à répondre à deux préoccupations. Lutter contre des « inégalités dans l’accès aux soins, avec de plus en plus de Français qui connaissent des difficul­tés à accéder à un médecin dans la journée, et sont par­fois contraints de se rendre aux urgences par défaut ». Et permettre aux professionnels de mieux coopérer entre eux et de se regrouper. Le texte, en cours d'examen, doit être adopté au plus tard à l’été 2019.

Médecin traitant
« Les députés de la Commission des affaires sociales ont décidé de maintenir, contre l’avis du gouvernement », un amendement proposé par France assos santé qui vise à garantir à tous l’accès à un médecin traitant. Y compris « dans les territoires sous-dotés. »

Réeelles avancées
Ce collectif associatif estime par ailleurs que le projet du gouvernement reste « porteur de réelles avancées pour l’accès aux soins et l’organisation de l’offre sur le territoire ». « De nombreuses mesures vont dans le sens d’une offre de soins mieux répartie et plus accessible, estime ce col­lectif d’associations. La refonte de la carte hospitalière, avec la mise en place des hôpitaux de proximité, devrait rap­procher les usagers du soin et garantir l’accès à un plateau technique minimal, y compris dans les zones à faible den­sité médicale. » En revanche, France assos santé s’inter­roge sur les moyens mis en œuvre et déplore le fait qu’il s’agit selon lui d’une « occa­sion manquée de renforcer la démocratie en santé… : rien n’est prévu pour que les usa­gers du système de santé soient représentés dans les instances de coordination de la médecine de ville (CPTS). » L’inquiétude des professionnels porte sur le fait que ce texte pourra évo­luer au gré des consultations et sera en partie adopté par ordonnance.

Projet
Le texte prévoit aussi une réforme des études de santé, une révision de la carte hospitalière, un accès élargi aux données de santé et une régularisation des médecins étrangers.

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