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Se protéger contre le coronavirus : porter un masque

Mise en ligne 14/05/2020 Actualités Handicap Santé Santé et travail

Le port du masque pour se protéger du coronavirus réclame un peu de pédagogie et de patience.

Porter un masque
Les controverses sur le masque, son utilité, son port rendu obligatoire dans les transports, mais pas dans le domaine public, ne rendent évidemment pas simples son utilisation ni son acceptation par les citoyens et les citoyennes. Sans oublier, l’impossibilité, ou la grande difficulté, durant ces dernières semaines de s’en procurer. Du coup, cela renvoie chacun à sa responsabilité et coupe le corps social entre ceux ou celles qui doivent ou veulent se protéger (quitte à rester confiné volontairement) et ceux ou celles qui n’en voient pas l’intérêt ou s’estiment hors de danger. A tort ou à raison. A ce stade.

Se protéger contre le coronavirus 
D’autant que l’utilisation du masque -plus utilisé dans les pays d’Asie qu’en Europe, et notamment en France- n’est pas sans difficulté. Elle suppose une pédagogie. Sinon, le masque peut être source de contamination pour soi-même ou pour les autres, si on le jette n’importe où notamment. Peu de tutos sont satisfaisants, mais certains présentent le mérite d’être simples et faciles à suivre. Découvrir celui de notre confrère du Point

L’OMS rappelle les règles à respecter

  • « Avant de mettre un masque, se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon ;
  • Appliquer le masque de façon à recouvrir le nez et la bouche et veillez à l’ajuster au mieux sur votre visage ;
  • Lorsque l’on porte un masque, éviter de le toucher ;
  • Chaque fois que l’on touche un masque usagé, se laver les mains à l’aide d’une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon ;
  • Lorsqu’il s’humidifie, le remplacer par un nouveau masque et ne pas réutiliser des masques à usage unique ;
  • Pour retirer le masque : l’enlever par derrière (ne pas toucher le devant du masque); le jeter immédiatement dans une poubelle fermée; se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. » >>> OMS

Pédagogie et patience
Les notions de gestes barrières et de distanciation sociale exigent un changement culturel. On l’a vu à Paris, notamment, cela peut prendre du temps ! En effet, ce qui est demandé à chacun et chacune, c’est de protéger l’autre, en éternuant dans son coude, par exemple, en ne crachant pas, en ne jetant pas un masque par terre, en se signalant si l’on a des symptômes… Sauf à utiliser un masque FFP2, réservé au personnel soignant, tous les masques disponibles aujourd’hui dans le public ont également pour premier objectif de protéger autrui de ses postillons, le masque lui-même présentant une protection plus limitée pour celui ou celle qui le porte. Mais si chacun et chacune le font, c’est la collectivité entière qui en bénéficie donc, au final, tous et toutes.

Pierre Luton
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